Cool, Raoul !

La première fois que j’ai tenu un « Météor » en main, je devais avoir moins de dix ans. C’était dans le train entre Paris est Bruxelles (qui mettait trois heures et demie en ce temps-là). Ma mère devait m’avait peut-être acheté cet exemplaire à la gare du Nord avant le départ. Bizarrement, je me souviens très bien de la couverture (c’était celle du n°19 « La planète des miracles ») alors que, vu mon âge, je n’ai rien compris du tout à l’histoire. Ce n’est qu’en la relisant quelques temps plus tard que toute sa saveur m’a été perceptible. A l’époque quelques pages illustrées dans une grande encyclopédie pour enfants m’avaient fasciné. Elles montraient les « autres mondes » du système solaire. Du coup, je me suis intéressé à l’astronomie et par là à la science-fiction du genre que nous appelons aujourd’hui « space opéra ». Or, ma mère m’avait abonné à « Tintin », le magazine, que j’adorais, mais…Il n’y avait pas de space-opéra dans Tintin. Frustré, j’ai retrouvé « Météor » et je suis monté à bord de Space Girl avec le n° 44 « Paradis sous globe » ! Un épisode magistral : tout y est : la tyrannie, la lutte des classes, la révolution ! Purée ! Je me rends compte à présent que dès cet épisode-là, « Météor » a été une influence déterminante pour le reste de ma vie. «Météor » m’a appris à rêver, à voir plus loin que le bout de mon nez, à réfléchir, à haïr l’injustice, et tellement de bonnes choses que les énumérer demanderait le reste de ma page. J’ai évidemment fait des pieds et des mains pour avoir la collection complète, et j’y suis presque arrivé, mais j’ai décroché en peu après le changement de format. Pourquoi ? Sans doute étais-je trop accaparé par les réalités de la vie ou d’autres passions. Mais, le croirez-vous, j’ai été tellement marqué par « Météor » que durant des années j’ai encore rêvé que j’entrais chez un libraire pour acheter le dernier numéro paru.
Que dire de plus ? Que je me dois de me prosterner devant Raoul Giordan pour lui témoigner toute mon admiration et le remercier de tout ce qu’il m’a apporté. Voilà qui est fait.

Salut Piero, bienvenue à bord de Space Girl, et merci, pour ton...merci !

Même si les circonstances ne sont pas les mêmes, je me retrouve dans ton témoignage De la même manière Météor m' a aussi amené à découvrir l'astronomie, la Science-Fiction, et, comme tu le dis si bien, tant d'autres choses.

Bonsoir Piero Kenroll,

Bienvenue à bord de "Space Girl".

Le Prof se fera grand plaisir à placer copie de votre témoignage sur le site de Météor.
Comme l'a écrit Eric, nos histoires se ressemblent...

Un jour j'ai dit à Raoul Giordan que jamais je ne pourrai lui rendre le bonheur qu'il m'avait offert enfant.

Votre montée à bord tombe à pic, car Cynniris et votre serviteur, lui rendons visite demain. Je lui lirai votre déclaration.
Je l'imagine déjà, en toute humilité les joues un peu roses de confusion...

Il vient de s'offrir une superbe Citroën C1.
Je lui faisais la remarque que le tableau de bord était plus moderne que celui de Space Girl, il m'a répondu en riant qu'il y avait peut-être des radars d'approche, mais qu'il n'y avait pas de périscope !

Très cordialement.
J. Merlin
Très content

Bienvenue Piero Kenroll !

Ce pseudonyme ne m'est pas inconnu.
Pour certains d'entre nous, fans de rock des "Seventies", il est même célèbre !
Je me souviens d'une rubrique incontournable dans une revue belge qui avait et a toujours un nom qui pique.

Météor a parfois eu une influence déterminante sur le futur de nombreuses personnes, dont moi.
Si je suis devenu prof de sciences, j'aime à croire que c'est dû à un des premiers Météor que j'ai lu : "Les Profs des Étoiles".
Le bon docteur Spencer a même suscité des carrières de médecins !

Pour revenir aux "Seventies", je suis un amateur acharné de "progressive rock" de l'époque et particulièrement de l'école de Canterbury, surtout dans son côté jazz-rock et expérimental (Soft Machine, Hatfield & the North, National Health, Bruford, Henry Cow,…) et je ne crache pas sur Caravan ou Curved Air.
C'est d'ailleurs grâce à ces groupes et au gigantesque Frank Zappa que je me suis intéressé au jazz en remontant de plus en plus loin dans le passé.

Merci donc pour cette inscription sur notre modeste forum !

Très cordialement.

Soleil

captainbop a écrit:: Le Prof se fera grand plaisir à placer copie de votre témoignage sur le site de Météor.

Et avec des illustrations en plus !

$Clin d\'oeil$

Bonjour Prof,

Vous éveillez un bon souvenir en parlant des "Soft Machine".
En effet, j'ai assisté à l'un de leurs concerts, à la Maison de la Culture de Bourges vers 1969-70. C'est loin.

En dépit de mon habitude de n'écouter que du jazz Cool? Be et hard-Bop, j'ai beaucoup apprécié.

A cette même époque, j'y ai assisté à un concert de Michel Polnareff. Que du bon !

Bonne fin de semaine.
Très content

Bonjour les Météoristes

Grand merci pour votre accueil. Science-fiction - rock progressiste il y a un lien certain depuis le premier album de Pink Floyd. Ce lien peut s'appeler "imagination" ou "astrononie" (...domine, dixit pink Floyd encore). Et vous vous souvenez d'Hawkwind? Mais le summum est très actuel avec l'extraordinaire Arjen Lucassen, génie musical derrière Ayreon et Star One, dont les CD's sont pour la plupart des "space-opéra-rock" et que j'ai plaisir à recommander à tous ceux qui aiment le genre.
Euh... Dites, c'est sérieux cette interdiction du klingon? J'ai l'habitude d'employer "Kapla!" (oups!) comme formule de fin de message.
Piero

Piero Kenroll a écrit:: Euh... Dites, c'est sérieux cette interdiction du klingon? J'ai l'habitude d'employer "Kapla!" (oups!) comme formule de fin de message.
Piero

Non, c'est le Kobaïen qui est interdit !

$Clin d\'oeil$

NB: je connais bien Ayreon ! Très content

Bienvenue à bord de la Space Girl, Piero !

J'aime beaucoup ton avatar !

C'est une Fender Spatiocaster qui survole la "Cité sous Globe" ?

$Clin d\'oeil$

Bonsoir Candide,

J'aurais tendance à penser à une Gibson Flying V, le modèle préféré de Texas !

Piero, comme formule de fin de message, autant utiliser :
"C'est un beau jour pour mourir"...

Bon dimanche.
Smile

Captainbop est un connaisseur, je vois.
C'est bien une Gibson Flying V.
It boldly goes where no guitar has gone before Ha ha ha!

Piero